Slow Fashion : s’habiller éco-responsable

Dans Les Hautes Herbes n’est pas un blog beauté ou mode. C’est un blog traitant d’abord d’astrologie, de spiritualité, puis de bien-être, de développement personnel. Toutefois, j’y incorpore des articles touchant à des sujets qui me sont très sensibles : le respect des animaux, la pérennité des espèces, les gestes et les marques éco-responsables (qui à mon sens, font partie de la gamme du développement personnel puisque c’est une ouverture de conscience).

La mode durable, éthique : la Slow Fashion

Sur Dans les Hautes Herbes, on part à sa propre conquête. Et je me découvre un intérêt pour la « slow fashion ». Ca peut paraître un peu extrémiste, mais le sort du genre humain m’importe si peu, par rapport au maintien de la biodiversité. Cependant, après de nombreuses lectures sur le sujet de la fast-fashion, les conditions de travail déplorables pour des marques comme Asos, H&M, Zara, Adidas, la mauvaise qualité des produits ou le fait que cette industrie –de la mode– est la deuxième qui pollue le plus la planète, tout cela a fini par m’ouvrir les yeux sur un autre monde. Il s’agit du monde merveilleux et plein de promesses de la « slow fashion » : autrement dit, la mode durable, éthique, privilégiant la qualité plutôt que la quantité. 

Vers une consommation plus réfléchie, moins jetable.

Ces marques utilisent tant que possible, des matières nobles (du coton organique, de la fibre de bambou, du chanvre), facilement recyclables, des tissus Bios ou issus de labels VEGAN, Made In France, Made in Portugal, « Made in Près de chez nous et pas de l’autre côté du globe ». La consommation se veut locale, responsable, respectueuse de l’environnement et plus ancrée dans un savoir-faire artisanal. Les teintures utilisées sont moins susceptibles de vous donner des réactions allergiques. Les produits ont un certain prix, et ce n’est pas pour rien. Le vêtement « slow » n’a rien de jetable. Son coût en est directement impacté. Céder à l’appel de la carte bleue, mérite quelques minutes de réflexion supplémentaires.

Investir dans un vêtement autant que dans un meuble ou un tableau

On achète pour un plaisir durable. Et comme dirait mon père : « On se donne les moyens d’acheter pas cher. » C’est à dire, faire un investissement lourd sur l’instant mais qui se rentabilise sur le long terme. On se pose réellement la question : « Aurais-je encore envie de porter ça dans 5 ans ? ».

Les petits bonheurs d’une séance de shopping sont moins individualistes.

En « Slow Fashion », la satisfaction n’est pas de se trouver un article à un prix dérisoire mais elle survient suite à un choix réfléchi de se procurer une pièce un peu inaccessible, de bonne qualité. La satisfaction vient du fait d’être acteur d’un marché équitable, basé sur des valeurs plus humaines où un super rendement ne rime plus avec des pratiques de travail déloyales.

Le test : Acheter un produit éthique, chez Two Thirds

La « Slow Fashion » a attiré mon attention pour la première fois sur le site d’Estelle : « Some Place Called Home ». J’ai découvert les sites Ekyog, Reformation, et même Klow. Et puis, les publications générées par l’algorithme Big Brother de Facebook ont eu l’intelligence divine de me soumettre une pub pour un site de mode éthique qui s’appelle TWO THIRDS. Le produit d’appel était un tee-shirt à rayures, dans des couleurs assez automnales. J’ai tout simplement flashé. Je n’avais plus de marinière depuis longtemps dans mes placards et je songeais justement depuis quelques semaines à m’en procurer une nouvelle, à accessoiriser de façon sportswear (jean-baskets) ou plutôt chic, sous un blazer par exemple avec des escarpins.

De plus en plus, les marques cherchent à faire valoir cet atout local, durable et éthique.

En regardant de plus près, dans le Menu déroulant du site, j’ai remarqué un mot qui reteint mon attention : « Sustainability ». Ca veut dire DURABLE en français. Dans cette rubrique, la marque explique ce qu’elle fait pour réduire son empreinte carbone et avoir une attitude plus éco-responsable vis-à-vis de son marché. Ce sont des produits pensés en Espagne, créés au Portugal. Et je suis ravie de ce premier achat ! Leur collection de pulls risque de me chatouiller le clic cet hiver. Mais j’attends la fin de vie de ceux que je possède.

On passe au bio ou on achète directement aux producteurs, et on s’habille chez des marques éco-responsables. Petit pas par petit pas

Ce n’est pas un article sponsorisé mais ça fait partie des sujets qui me tiennent à coeur comme je l’ai dit plus haut. J’ai souvent été cliente chez H&M, et j’ai acheté quantité de basiques, débardeurs, tee-shirt à 3.99€ dont on dit qu’ils « font leur temps ». Cette manière de voir les choses ne me correspond plus. Je préfère acheter plus cher, parier sur un produit qui durera vraiment et dont je suis sûre qu’il ne va pas participer à un calvaire chez ceux qui travaillent dans l’industrie textile. 

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