Tout d’abord, merci à tous pour l’accueil que vous avez réservé à la guidance universelle de novembre, la semaine dernière. J’ai eu pas mal de réactions en privé qui me suggéraient de continuer et d’en faire un rendez-vous mensuel. Alors je vais m’y tenir. Mais maintenant, place à Mercure !
QU’EST QU’UNE PLANÈTE DOMINANTE DANS UN THÈME ASTRAL ?
C’est une planète dont les caractéristiques auront une influence toute particulière et ce dans tous les choix, les attirances, les envies, les décisions de la vie de quelqu’un. Une dominante colore votre personnalité de son ensemble d’attributs.
Chaque planète a son lot de caractéristiques positives et sa musette de caractéristiques négatives. Quand une planète est bien aspectée (autrement dit, quand elle se trouve dans un signe qui lui réussit et qu’elle forme des aspects harmonieux avec d’autres planètes), l’ensemble des caractéristiques qui déteindront sur nous seront plutôt d’ordre positif. Au contraire, si elle est mal aspectée, vous avez compris que l’on récupère toutes ses tares. Biensûr, il faut nuancer. Une dominante ne confère pas exclusivement du bon OU du mauvais. Les autres aspects du thème permettent toujours de confirmer ou d’infirmer une hypothèse.
QU’EST-CE QUI REND UNE PLANÈTE DOMINANTE DANS UN THÈME ASTRAL ?
Cela dépend des astrologues. Mais la technique qui m’a été enseignée ne m’a jamais laissée tomber. Le tout premier indice de dominante à regarder est si une planète forme une conjonction (10° maximum d’écart) avec un des angles majeurs : Ascendant – Descendant – Milieu du Ciel – Fond du Ciel. Si une planète se trouve à moins de 10° d’écart de ces points, elle est automatiquement dominante. Lorsqu’aucune des planètes ne se trouve en conjonction avec l’un de ces angles majeurs, il faut ruser et s’appuyer sur d’autres critères. Le maître de l’ascendant est-il valorisé par une conjonction avec le Soleil ou la Lune ? Y-a-t-il un amas planétaire dans un signe ou une maison ? Et si tel est est le cas, quelle est la planète maîtresse de ce signe ou de cette maison ? Etc… Attention : Admettons que vous êtes de signe solaire Scorpion, vous n’avez pas nécessairement une dominante Pluton. Pour plus d’informations, contactez-moi. Une astrologue confirmée vaut mieux que des suppositions.
UNE DOMINANTE MERCURE : QUELLES SONT LES CONSÉQUENCES ?
Mercure, c’est la planète référente du signe du Gémeaux et de la maison 6. Son cycle de révolution autour du Soleil est de 86 jours, un coup de cuillère à pot donc. Son impact est assez significatif sur le plan quotidien. D’ailleurs, depuis son entrée dans le signe du Scorpion, le 9 octobre et sa rétrogradation à partir du 1er novembre, les dominants Mercuriens en ressentent violemment les effets. Erreurs de communication, retards, soucis de transport, électricité dans les échanges, maladresses, etc… Le sort est levé le 21 novembre avec la reprise du mouvement direct de Mercure. Elle sortira du signe quant à elle, le 10 décembre 2019. Alors tenez-bon !
Mercure est l’indice suprême d’intelligence. Mercure est la quintessence du mental. Elle régit le domaine intellectuel, la capacité d’apprentissage, le besoin de communiquer, et de variété. Elle est aussi un vecteur de nervosité et d’inquiétude que l’on va détailler ci-après.
MERCURE : J’EXISTE PAR MES QUESTIONS
Une personne dotée d’une dominante Mercure aura tendance à penser que sa faculté à se poser 2000 questions à la minute, la rend spéciale, plus éclairée, plus maligne. Comme beaucoup de super-pouvoirs, il y a une Kryptonite verte livrée avec. Les questions suscitent d’autres questions. Les réponses posent de nouvelles interrogations. Et l’on ne se satisfait jamais d’avoir clôturé un débat. La clôture est un mot totalement étranger au Mercurien, puisque le sien, c’est l’ouverture. Il est un chêne immense qui sans cesse étale sous terre, ses racines, vient se connecter à d’autres êtres vivants de son règne ou d’un autre. Sans cesse, il élargit la circonférence de son tronc, engrange des informations, apprend à se défendre et à protéger ses congénères, allonge ses branches, fortifie ses feuilles afin d’être la nourriture de ses comparses, leur point d’appui, leur refuge, leur bibliothèque. Il est un mat, constamment éveillé et quand il dort, il pense encore jusqu’à en polluer ses rêves et en noircir des carnets de ses questions, de ses pensées, de ses doutes et de ses peurs.
LE MERCURIEN A LA DANSE DE SAINT-GUY
L’image du chêne n’est peut-être pas la plus appropriée. Du moins, pas pour évoquer la légèreté du Mercurien. Le Mercurien est un avide de connaissance et le chêne lui convient sur ce plan. Il est aussi un zappeur, un pissenlit. Sa faculté de concentration est assez maigre. Il ne tient pas la distance. Très vite, le mental reprend son emprise sur ce qu’il est entrain de faire, de lire, d’apprendre, d’écouter, et son attention s’évapore. Il n’est pas toujours à ses activités : c’est pourquoi il est tête en l’air, étourdi, éparpillé, bordélique. Le Mercurien a besoin de variété, de mouvement, de bouger. Il ne tient pas en place. Il lui faut constamment changer d’horizon, de direction, d’angle d’attaque, sur le plan mental évidemment, mais aussi sur le plan physique. Il pense mieux, s’il peut donner du mouvement et de l’aisance à sa réflexion. On le dit intellectuel par excellence, mais ce n’est pas seulement un gratte-papiers, cerné de livres, de thèses, et d’études. Il veut vivre des expériences multiples.
S’AMUSER DE LA VIE, AVOIR DES ANECDOTES À RACONTER
Au delà de l’aspect le plus commun du domaine intellectuel : apprendre et converser, Mercure est une sorte d’épicurienne qui veut manger la vie, la croquer à pleine dents, l’embrasser à pleine bouche. Avec elle dans ses dominantes, on a toujours pleins d’idées de nouvelles expériences à tester, de nouvelles sensations à éprouver. Ses centres d’intérêt sont excessivement variés. Elle ne peut se satisfaire d’être l’experte d’un seul domaine comme le ferait un Saturnien. Elle préfère être moyenne partout mais pouvoir cocher plus de cases dans la grande colonne des domaines de compétence. On redouble d’efforts (quoi qu’il ne s’agisse pas d’un effort à fournir) pour casser la routine, rompre la course linéaire du temps, de ce quotidien qui nous brise et qui accélère notre vieillissement.
Mercure : Le Dégoût de la Routine et le besoin perpétuel de fraîcheur
En effet, si Mercure bouge comme si elle avait des vers aux fesses, c’est parce qu’elle craint profondément l’immobilité, la paralysie, l’inertie. L’absence de mouvement est synonyme de mort pour elle. Elle assimile l’immobilité, la routine, le train-train, malgré elle à la responsabilité ronflante que l’on a quand on est ADULTE et donc VIEUX et donc CUIT. Mercure est la planète de l’adolescence. Si elle a tant besoin de s’enrichir d’expériences nouvelles, c’est qu’elle se sent un peu comme à l’aube de sa vie, en toute possession de ses moyens et de sa jeunesse. Elle voudrait toujours conserver sa santé prodigieuse, sa peau remplie de collagène, ses muscles dodus, ses sourires blancs et sans la moindre ride. Le Mercurien est un type de personnalité si « frais » qu’il a l’air souvent plus jeune que son âge. Ce qui le terrifie le plus, c’est d’arriver au crépuscule de sa vie et d’avoir la sensation de n’avoir rien vécu, d’avoir manqué des occasions d’apprendre, de comprendre, de s’interroger, de se mettre à la place des autres.
Mercure : De l’art de faire semblant
Un Mercurien est moyen en tout, souvent. Mais il maîtrise le langage, les rudiments de la communication. Il sait de par ses analyses et son sens de l’observation, ce que veulent les gens, ce qu’ils attendent et comment répondre à leurs besoins, par son bagou. Alors il s’adapte, très facilement, fait illusion et donne le sentiment à ceux qui l’écoutent d’être un incollable dans la discipline sur laquelle il s’exprime. C’est un fantasiste, un prestidigitateur, un escroc parfois pourrait-on dire. En tout les cas, il sait se servir de ses outils pour ne pas faire de vagues.
Le Mercurien : Un bavard qui aime à s’exprimer et transmettre ce qu’il sait.
Dire, écrire. Les mots sont les amis du Mercurien. En Cancer, Mercure est timide et renfermée mais elle parle à quelques élus et griffonne sur son cahier. Elle est un peu poétesse. D’une façon générale, le Mercurien a ce besoin irrépressible de tout verbaliser, d’exprimer les choses, qu’elles soient dites, consignées, pour qu’elles existent autant que pour les exorciser, et s’en libérer. La parole est d’or pour un dominant Mercure. L’échange est sa valeur la plus précieuse. Comme le dit Idriss Aberkane, la connaissance est le seul bien qui ne se divise pas quand on la transmet mais qui se multiplie. Et la transmission, c’est une façon aussi de faire perdurer un bout de soi quelque part. De cette façon, on est immortel.
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Merci pour cet article tant attendu et si juste.
Vivement la dominante Lune désormais
Il ne manquait plus que celle là!
J’ai tout lu et je me suis tellement vu dans chaque mot, chaque sensation.
Comme quoi!!
Merci Ornella
Merci pour ce bel article , j en ai savouré chaque mot,,,, très très intéressant