Chefchaouen : perle bleue du Maroc

En Février, j’ai eu la chance de partir 4 jours au Maroc. Des prix imbattables ont fini de me convaincre. C’était une parenthèse de dépaysement, sur un continent nouveau pour moi.

Bleu Myosotis, Cobalt, Pastel, Indigo, Océan, Ciel, Lilas, Turquoise

Les Bleus tombent en pluie dans cette petite Médina ancienne. Faïence, bois, enduis, et peintures se mêlent. La vie y est douce et calme, surtout à cette période de l’année où les températures se rapprochent fraichement du printemps. Admirez qu’en haut de la ruelle, la vue est imprenable sur les montagnes.

• 

• 

• 

• 

• 

• 

• 

• 

• 

Les chats, gardiens de la cité.

Ici, le chat errant est un peu le pigeon parisien. Il y en a partout, des jeunes, des vieux, des futures mères, des estropiés aussi, beaucoup d’estropiés. Ils sont malingres, abîmés souvent, mignons malgré tout. Assez peureux car même si certains restaurateurs leur réservent des petits restes, certains humains ne les traitent pas toujours avec la plus grande délicatesse. Il en est de même pour les chiens d’ailleurs. Mais les chiens sont plus nombreux sur les routes marocaines que dans la médina. C’est d’ailleurs très dangereux.

• 

• 

• 

Des points de couleurs sur une toile bleue

Des petits pots de fleurs partout, des tâches de couleurs, des vêtements qui pendent. Tout est bucolique là-bas et paisible. Le temps s’écoule d’une façon tout à fait différente à Chefchaouen. D’ailleurs, c’est pas faute d’avoir été pointées du doigt par un Touareg. “Vous les occidentaux, vous êtes toujours pressés. Vous ne savez pas vivre.” Il n’avait pas tort.

• 

• 

• 

• 

• 

• 

• 

• 

Au delà des remparts, de Chefchaouen

Chefchaouen, est fortifiée comme Carcassonne, Aigues-Mortes ou Provins chez nous et par delà ses remparts, il y a un chemin qui mène à la cascade de Ras El Ma et à la grande Mosquée de Bouzâafar dominant toute la ville et les montagnes à l’horizon. La vue est superbe. Avant de venir à Chefchaouen, je m’étais très peu renseignée sur les environs. J’avais envie pour une fois, de voyager un peu à l’arrache, sans programme pré-établi. En voiture, j’ai réalisé combien nous nous enfoncions dans les montagnes, c’était tête d’épingle sur tête d’épingle. Chefchaouen n’est qu’à 600m d’altitude, mais c’est déjà assez spectaculaire.

• 

• 

• 

• 

• 

• 

La flore des montagnes

Outre les fermiers de cannabis du village voisin, nous proposant joyeusement de venir prendre le thé chez eux, la montagne recelait de petites fleurs adorables : une sorte de bébé arum à mi-chemin avec une plante carnivore, un genre de chardon et autres merveilles. Des fleurs en plastiques et en aluminium aussi… C’est l’un des grands drames du coin. On trouve des montagnes de déchets un peu partout, derrière les maisons, dans les chemins… C’est affligeant. Et croyez-moi, ces bouteilles ou canettes ne datent pas d’hier.

• 

• 

• 

• 

• 

La sécurité du Lieu

Je ne savais pas en arrivant là-bas, si mes affaires seraient en sécurité dans mon hôtel alors je me baladais avec mon ordinateur et mon appareil photos sur le dos toute la journée mais en réalité, après deux, trois jours, on a compris qu’on ne se ferait rien voler. Notre petite auberge, la CASA MIGUEL était parfaite et tenue par deux jeunes femmes aux petits soins. On pouvait boire un thé sur la place principale et poser téléphone, porte-monnaie sur la table sans risquer quoi que ce soit. Les Marocains sont extrêmement gentils envers nous touristes blanches et non voilées. D’ailleurs, on sent que c’est un village très ouvert en terme de spiritualité. La vie y est rythmée par la prière musulmane certes, mais il n’y a pas de jugements envers ceux dont ce n’est pas le culte. Ce qu’il y a d’adorable chez les marocains de Chefchaouen, c’est qu’ils sont polyglottes, ils baragouinent en anglais, français, espagnol sans peine. Ils s’adaptent et pétillent à l’idée de parler avec vous, d’honorer votre propre dialecte.

• 

• 

• 

• 

• 

• 

• 

• 

Randonner vers les cascades d’Akchour

Ce fût une journée éprouvante pour nos tendons et ligaments. Les muscles ont donné. Traverser ces forêts, longer ce cours d’eau… Les paysages étaient un mix des Blue Mountains Australiennes et des gros cailloux verdoyants Vietnamiens. Des monts si hauts, si impressionnants. Et si peu de monde pour troubler notre découverte. Un vrai plaisir. Une fatigue gratifiante.

• 

• 

• 

• 

• 

• 

• 

• 

• 

Un petit goût de Tanger

Avant de prendre l’avion et de rendre la voiture, nous avons passé quelques heures à Tanger dans la réserve du Cap Spartel. Un vent doux et un Soleil chaud nous ont accompagné dans notre contemplation de la Méditerranée (à droite). Les jus d’oranges pressées ont ponctué bon nombre de nos repas, les thés à la menthe aussi. La soupe de fèves locale a été une délicieuse découverte. Chefchaouen est un lieu idéal pour passer quelques jours, mais à moins de faire des treks dans les réserves alentours, on s’y sent vite à l’étroit, selon moi.

• 

• 

• 

• 

• 

• 

• 

• 

• 

• 

• 

• 

N’oubliez pas de vous abonner sur Facebook ou Instagram pour vous tenir au courant des prochains articles ! N’hésitez pas à épingler cet article sur Pinterest.

• 

•