Savoir s’adapter au changement

Ce n’est pas donné à tout le monde, c’est sûr. Savoir s’adapter au changement, est primordial à sa survie mais ça évite également de devenir un vieux con ou une vieille conne bornée. 

Composer avec les aléas de la vie selon sa nature Elémentale

C’est une qualité présente chez tous les signes d’Air (Gémeaux – Balance – Verseau). Ils sont un peu des génies du camouflage. Tous ne sont pas caméléons, mais ils s’en sortent bien mieux que les Signes de Terre (Taureau – Vierge – Capricorne) attachés à leur confort (même minimaliste) et à leurs habitudes. Les signes d’Eau (Cancer – Scorpion – Poissons) sont aussi à la peine, trop sensibles et à fleur de peau pour encaisser sans encombre, le cataclysme du moindre changement. Les signes de Feu (Bélier – Lion – Sagittaire), enthousiastes et bourrés d’énergie ne se réjouissent pas forcément de devoir faire autrement, mais s’y accommodent rapidement, tant leur addiction aux challenges est stupéfiante. Relever des défis chaque jour est essentiel pour eux.

Voyez le paradoxe sur pattes : une dualité Air-Terre

En ce qui me concerne, j’ai une nature double Air-Terre. « On est pas dans la mélasse, Germaine ! » J’ai 16 points en Air et 10 en Terre. Donc, bouger partout est un plaisir. En société, je change de costumes selon les personnes qui m’entourent. C’est quelque chose que j’ai appris par la force des choses, dès mon entrée à l’école. Je m’intéresse à pleins de trucs et du coup, je suis dispersée. Je commets souvent des étourderies. Combien de fois, on m’a dit de me relire, parce que je vais trop vite, je veux avancer, passer à autre chose ! Mais rien n’y fait, même en me relisant, je ne vois pas bien mes erreurs ! Et puis parfois relire est inutile : 18/20 au Bac de Français en 1H30. Ecrit d’invention. J’ai pas fait de brouillon et ça a suffi ! ^^ Rebelle, je suis, je resterai.

On ne force pas une mamie à aller au Dancing.

En revanche, je ne supporte pas de devoir modifier mes habitudes, quelles qu’elles soient. Malgré mon rythme de vie décousu, à prendre souvent des trains, à vivre une valise à la main, certaines de mes routines sont indélogeables. Si l’on m’annonçait que désormais, je devrais bosser le soir plutôt que le matin, je traînerais la patte à coup sûr. Et puis dans un autre registre, je déteste les plans de dernière minute : quand j’ai décidé que je ferais ceci ou que je ne ferais rien tel jour, une proposition m’invitant à modifier mes plans, se verra à 90% du temps soldée par un refus. J’aime bien prévoir. Dormir chez quelqu’un sans avoir de change ou de quoi me laver le visage me coûte beaucoup. 

La guerre des mondes ou la collision joyeuse de deux écoles.

Il y a peu, j’ai été invitée sur un groupe de discussion dédié à l’Astrologie par de joyeux lurons, professionnels ou pas, passionnés assurément. 

Les habitudes, les certitudes et puis marcher sur un rateau, s’évanouir, se réveiller péniblement.

J’ai pris un petit coup sur la tête en m’apercevant que la pratique astrologique que l’on m’avait transmise était considérée « traditionnelle » et que la leur était moderne. En effet, ma prof d’Astrologie fait partie de la vieille école qui met la Vierge et les Gémeaux sous l’égide de Mercure. L’astrologie moderne en effet, considère que Mercure gouverne seulement les Gémeaux et que Cérès est la planète maîtresse de la Vierge. C’était évident pour eux et tout nouveau pour moi. Sans parler d’Eris qui serait la planète maîtresse de la Balance, mais ceci est une autre histoire. D’abord un peu sur la réserve, j’ai lu beaucoup, et j’ai compris le sens de cette théorie.

Après le doute, la réflexion à plat

Est-ce que ça signifie pour autant que j’avais tort dans mes analyses précédentes ? Absolument pas, car comme je le disais aux membres de la discussion, mes clientes se sont toujours trouvées en adéquation avec Mercure quand elle leur était présentée en tant que maîtresse de leur Vierge. Cérès est en quelque sorte la version 2.0 de Mercure et son interprétation apporte de précieux détails supplémentaires. 

Ce qu’il faut retenir : accepter l’éventualité d’autre chose

Il s’agit d’entendre que l’on ne sait pas tout, que nous sommes des êtres finis, régis par le cycle perpétuel  de vie et de mort, mais que la connaissance elle, est infinie. Mettre son orgueil de côté est le meilleur moyen d’apprendre, de se perfectionner encore et encore. De même que je me suis renseignée sur l’interprétation de la position de Chiron dans mes thèmes astraux, alors que le sujet n’a jamais été abordé par ma prof, je suis en ce moment en quête de Cérès. Je l’apprivoise, je fais sa connaissance. Et je remercie Marlon, de m’avoir invitée à rejoindre cette fameuse conversation Facebook, qui m’a ouverte à une autre astrologie, élargissant encore mon champ des possibles.

C’est valable pour vous aussi. Ne vous laissez pas déstabiliser par un changement. Digérez-le et acclimatez-vous.

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