Je suis arrivée après 24H de voyage et de sacrées péripéties dignes des aventures de Gaston Lagaff, sur un continent qui m’était encore étranger : l’Océanie. J’ai quitté Paris et ces 5°C hivernaux pour la chaleur écrasante et sèche de Sydney, au sud de l’Australie et la moiteur tropicale du Queensland au Nord du pays.
Les 3 articles qui suivront ne seront malheureusement pas ultra fournis, étant donné que je serai bien occupée à prendre du bon temps d’une part, et à jouer/enregistrer avec mon groupe d’autre part.
Je m’arrête simplement sur cet instant : Les photos parlent d’elles-mêmes. Nous repartions mes amis et moi, du coeur de Sydney en ferry. J’ai voulu prendre quelques shots de l’Opéra mythique, sous un bon angle, quand je me suis aperçue que la famille à côté de moi, n’en avait que faire. Ils faisaient du tourisme pourtant eux aussi mais ne semblaient pas attacher la moindre importance aux voilures majestueuses de l’opéra. En fait, ils regardaient le paquebot amarré en face.
Ils étaient subjugués et ne décollaient pas le regard du massif bateau de plaisance, quand derrière se tenait un abri spectaculaire, aux courbes parfaites. J’y voyais des coquillages ensablés. De petits joyaux de nacre dans lesquels se jouent de grandes fêtes, des pièces de théâtre, des ballets, récitals…. Le toit de l’Opéra est si propre, éclatant. Il y en effet quelque chose de grandiose à propos de cette structure. Je comprends l’engouement des étrangers pour notre Tour Eiffel féminine et gracile, symbole éternel de la Romantique ville de Paris. A chaque endroit, son étiquette marketing, son attrape-couillons mais aussi son image de marque.
J’avoue être tombée dans le panneau mais je préfère cent fois regarder les coques de l’Opéra -ou ses voiles, selon l’approche poétique de chacun, gonflées de vent- plutôt que de détailler les étages d’un immeuble flottant bouchant l’horizon. Ca ne m’impressionne guère je dois dire, les paquebots.
Faire ces photos m’a fait réaliser -encore une fois- que notre intérêt est suscité de bien différentes façons. Ce qui me semble une évidence n’en est pas une pour tout le monde. J’ai pour coutume de dire que la vérité universelle n’existe pas et qu’il faut ARRÊTER de la chercher ! Ce qui existe pour moi, n’existe pas pour d’autres, ça ne rend pas plus cinglée pour autant et vice versa. On aura l’occasion d’en reparler. A très vite !
Je vous raconterai mon voyage aussi, c’est au programme !
Profite bien en tout cas !!!! 🙂
Merci ma belle, je m’en charge !
Ca doit être sublime! Tu vas en prendre plein les yeux !
Oui, je suis déjà complètement comblée par tout ce que je vois;
Bon séjour aux antipodes, que chaque jour soit un moment de bonheur à protéger.
Bises
Merci Clémentine, trop mignon ton petit message!
La vérité absolue serait déjà bien difficile à définir ! On peut mettre beaucoup de choses derrière le “vrai”… Pour moi soit on est sur un aspect purement individuel, quelque chose de l’autre du ressenti, qui nous parle à nous, et là il y a autant de vérités que de personnes… soit on est sur des enjeux plus scientifiques et là on a les moyens non pas de déterminer une vérité absolue mais de faire au moins le tri entre le “plus probable” et le “moins probable”. Entre ce qui est le plus susceptible de nous soigner, le moins susceptible, par exemple.
Sur l’exemple que tu donnes, il y a quand même des explications sur ce qui nous attire ou non, selon la façon dont on a grandi, dans quel environnement, nos valeurs etc, des explications sociologiques en fait. Mais ça ne rend pas une approche plus “vraie” qu’une autre
Je suis d’accord avec tout ce que tu dis. Quand je parle de vérité absolue, voilà un exemple tout bête : cette chemise est bleue. En principe, elle est bleue pour tout le monde. C’est une vérité indiscutable. Pourtant, pour moi, elle est rouge. Sans parler de daltonisme qui est encore autre chose. Je décide qu’elle est rouge. Et personne ne peut aller à mon encontre. Elle est pour moi,elle existe rouge. Même si la communauté la voit bleue. Et bien ça ne doit m’empêcher de la voir rouge. D’approcher le monde sous mon spectre aussi déréglé par rapport à la majorité puisse-t-il être
Whaou, l’Australie ! Ça fait vraiment rêver. Une destination de ma bucket list !
Bon séjour à toi, profite en bien !
Oui c’est une vraie chance ! Je te souhaite d’y aller. Merci à toi Chloé !
Magnifiques tes photos ! Elles donnent envie et permettent de s’évader de la grisaille parisienne. Merci !
Profites bien de ton séjour.
Merci c’est gentil ! Si je peux rendre service ! 😉
Je trouve ton article rempli de vérité et c’est d’ailleurs une remarque que je m’étais faite il y a quelques temps lorsque je discutais avec des proches… Chacun à des centres d’interêts différents, à des envies et des priorités différentes et je trouve qu’en discutant avec d’autres personnes, cela permet de s’ouvrir à d’autres choses et de partager chacun autour de choses qui nous passionnent…
Merci pour ces quelques lignes qui en plus de faire réfléchir, font aussi voyager avec ces jolies photos !
Merci à toi d’avoir partagé un bout de réflexion et pour tes gentils compliments ! 🙂
Have fun! Je suis revenue d’Australie-Nouvelle-Zélande il y a deux mois et là-bas, c’est vraiment la fête !
AAAh merci il me reste 5 jours à passer là-bas… Je sens déjà le blues qui monte.