Cet article apparaît presque 3 mois après le précédent. Que le temps file… L’été fût mouvementé en ce qui me concerne : j’ai vécu une aventure riche en émotions au mois de Juillet, lors du Festival d’Avignon au sein de ma troupe. Août, c’était du travail en astrologie, une date de tournée hors du temps à la Rochelle Normande, et deux semaines intégrales de repos en Bretagne.
Moi et mes lubies de gosse
Septembre 2017 aura également, une place de choix dans mon coeur. Depuis quelques années, je m’évertue à tout mettre en oeuvre pour réaliser régulièrement mes rêves (mes rêves de petite fille comme ceux, qui apparaissent à mesure que je grandis).
J’ai fait une formation d’astrologie, je suis comédienne, j’ai foulé l’Islande du pied, que dis-je, je l’ai caressée, j’ai bu de son eau millénaire, j’ai chanté dans un groupe de rock, j’ai assisté à de fantastiques cérémonies de guérison avec des chamans venus du monde entier, etc… Bref, je suis à l’écoute de mes envies et attentive aux signes.
Depuis l’enfance, le doublage me fascine. Je dégustais les dialogues des programmes américains et plus vite que mon ombre, reconnaissais une voix, puis une autre et une autre. « C’est la voix de machin ! Et là, c’est celle de truc bidule ! ». Lovée dans le canapé de la salle de jeu, je regardais en pyjama des reportages animaliers fascinants, bercée par des voix enchanteresses.
Le dernier en date : le doublage
Quand j’étais au Cours Florent, j’ai souhaité faire une formation de doublage mais c’était hors de prix. J’ai attendu. Des années plus tard, juin 2017, l’univers a mis sur ma route une charmante comédienne et chanteuse avec qui j’allais devoir travailler. Il se trouve qu’elle venait de terminer un stage de doublage. Elle a relancé mon désir de m’initier à cet art dont les sirènes ne cessent de susurrer mon nom. Les circonstances aidant, ma situation financière s’est débloquée pile au moment de poser la candidature pour participer au stage. Tout se mettait en place. Je n’avais plus qu’à me laisser porter.
Et ça va t’apporter quoi après ?
Question systématique que l’on me pose quand j’annonce que j’entreprends quelque chose d’autre ou si je décide d’apprendre une nouvelle compétence. Il y a toujours la question de la rentabilité qui vient noircir l’enthousiasme. Personne ne peut accepter que vous puissiez avoir envie de tenter quelque chose qui ne soit pas amorti (en terme de flouz) par la suite.
Et si vous avez l’audace extrême d’assumer que c’est d’abord et avant tout par plaisir, on vous regarde de haut comme si vous étiez une créature irresponsable et trop peu concernée par les vrais défis de la vie : Gravir les échelons au sein de votre carrière, économiser pour acheter votre maison, prévoir votre retraite, etc…
Oser prendre du temps pour soi
Aujourd’hui, on conçoit difficilement que vous preniez du vrai temps pour vous, pour réaliser un objectif qui ne s’inscrive pas forcément dans une démarche à long terme, même si paradoxalement, on vous bombarde d’articles vous incitant à la pratique de la pleine conscience, à faire du yoga, du Pilates….
Ce que j’essaie de dire par là, c’est qu’il est capital de tenter des choses, d’essayer des choses sans se demander : « Qu’est-ce que ça va m’apporter après ? » .
« Après », c’est loin. Maintenant, c’est en adéquation avec qui vous êtes à l’instant T. Posez-vous les bonnes questions : « Est-ce que je me sens enrichie à l’idée d’entamer cette formation ? Est-ce que ce ce voyage répond à un désir profond ? Ancien ? Ou compulsif ? Est-ce qu’il me satisfait d’écouter mon besoin maintenant ? Ou est-il plus judicieux de le laisser dans un coin de ma tête, mijoter encore un peu ? »
Cet article fait écho à un témoignage touchant d’Emeline sur son blog Si J’Osais où elle livre avec détresse, ses incertitudes, quant à ce qu’elle souhaite faire de sa vie. Ecoutez-vous. Réalisez vos rêves. Ne voyez pas du temps de loisir / d’apprentissage comme du temps perdu. Ne croyez pas faire des sacrifices quand vous permettez à une envie de basculer dans le Tangible. Osez des choses.
Le Prix que ça coûte
Alors oui, c’est facile de tenir un discours de Bisounours. Avoir les moyens financiers d’aller au bout, est une autre paire de manches. Oui, c’est vrai. C’est la raison pour laquelle il faut savoir identifier ses rêves et les lister par ordre d’urgence. Fabriquez leur une carte d’identité : le temps qu’ils requièrent, l’argent nécessaire, l’origine de ces rêves…. J’ai été fascinée par le doublage, d’aussi loin que je me souvienne et pourtant j’ai attendu d’avoir 25 ans pour enfin m’immerger dans la technique et faire une formation en bonne et due forme. D’autres désirs se sont manifestés très spontanément et n’ont pas nécessité plus d’une semaine pour se concrétiser.
Pensez comme vous le voulez.
Je me dis que je peux faire une rupture d’anévrisme demain. Alors, je fais un boulot de rêve, et je travaille pour exaucer d’autres de ces rêves. C’est un choix. Faites les vôtres. 🙂 On avait parlé d’un moyen tout simple de réaliser ses rêves juste ici.
Tu as tellement raison, la vie est bien trop courte pour ne pas vivre ses rêves (ou du moins essayer de s’en donner les moyens) ! Mais comme tu es dis aussi, le regard des autres pèse (famille, amis…) finalement la pression vient souvent de nos proches, qui parfois se sentent désemparés face à nos choix… Mais il faut nous y tenir, c’est notre vie pas la leur….
Bisous Ornella 🙂
Je me dis toujours qu’un petit désir du coeur est une profonde réalisation de l’âme!
Qui sait si pendant ces choses qu’on fait juste pour le plaisir, on va apprendre une grande leçon qui bouleverser notre vie par la suite et changer notre direction? Ou bien rencontrer l’homme de notre vie, qui sait? 😉
Je suis absolument d’accord avec toi. 🙂
Il faut toujours croire en ses rêves….
Je ne connaissais pas la technique de la “carte d’identité” des rêves, mais c’est vrai que c’est une (très) bonne idée, je retiens ! Merci.