Ca faisait longtemps que je n’avais pas écrit d’article à ce sujet qui me tient tant à coeur et pour lequel je manque cruellement de diplomatie : l’environnement et la préservation des espèces, la transition vers un monde plus en harmonie avec la Terre.
Le changement, c’est maintenant.
De plus en plus, des petits soldats du changement prennent des risques pour instaurer de nouveaux comportements de consommation, pour donner envie à d’autres, réfractaires ou simplement inconscients du drame que nous vivons, de s’investir eux aussi. De donner du temps, de la considération, de l’argent pour des initiatives qui en valent la peine, qui mettent le durable premier plan. Ces visionnaires, révolutionnaires prennent des paris, tentent, osent. Et même si cette nouvelle vague attire de plus en plus de surfeurs flairant un autre filon, une hypothétique poule aux oeufs d’or, il y en a tout de même certains qui font preuve de clarté, de transparence et d’un engagement total envers le rêve qu’ils défendent : celui d’un monde plus propre, où l’on ne pourrait plus traquer l’homme en suivant des yeux ses détritus à la surface de l’eau ou sur le bord des routes.
Réduire nos déchets en contenants de shampooing et gels douches.
Umai – Natural : Des shampoings solides naturels, écolo qui tiennent leurs promesses
Nous nous lavons avec des produits conditionnés dans des bouteilles à usage unique faites avec du plastique (plastique dont on ne sait recycler que 10% à ce jour dans le monde). La marque Umai-Natural est toute neuve. Tout a commencé pour elle avec une campagne de financement participatif il y a 1 an environ, sur Ulule. Le shampooing pour sauver la planète a conquis le coeur des internautes, lesquels ont commandé plus de 8500 shampoings sur les 100 requis en début de campagne. Le projet de ces deux demoiselles pétillantes m’avait touchée moi aussi en plein coeur : d’abord parce qu’il était viable, prodigieusement malin et ambitieux, mais aussi moderne et humble. La communication a été particulièrement soignée sur ce projet. Ca vendait du rêve et promettait des shampooings avec des ingrédients durables, sans emballage non recyclable et qui en plus, et qui vous nettoie correctement les cheveux.
Tenter l’expérience Umai-Natural
J’ai acheté mon « shampooing doux ». J’ai commandé un étui en liège disponible sur le site (vous avez aussi des petits porte savons en marbre dans divers coloris) pour le mettre au dessus de ma douche. La photo parle d’elle-même. La taille du savon a considérablement réduit. Ce que je craignais avec un shampooing solide, car j’ai déjà fait cette mauvaise expérience, c’est qu’il ne mousse pas assez, emmêle les cheveux, les assèche et laisse une impression de chevelure « qui crisse » hyper désagréable. Verdict : Il mousse beaucoup, il fait le job, sent très bon (une odeur rassurante d’Amande), et donne même du volume aux cheveux. Mon compagnon et moi-même l’utilisons exclusivement désormais. La petite boite en papier dans laquelle il est livré est constellée de graines de basilic. Vous n’avez plus qu’à planter l’emballage et à attendre de pouvoir vous en faire du pesto. J’en suis très satisfaite, je ne souffre pas de ne plus m’enduire les cheveux d’un produit liquide pour les laver.
Une bonne nouvelle n’arrive jamais seule.
La marque a sorti tout récemment un deuxième shampooing partant du constat tout à fait juste, que l’on n’a pas pour habitude d’utiliser le même shampooing toute sa vie, que selon ses besoins capillaires, et les périodes de son existence, on varie les plaisirs. La marque a sorti « Le Shampooing détox » dont le parfum iodé me rappellera je l’espère, le sel de ma Bretagne. Cette marque me rend très enthousiaste et fait partie des rares qui me donnent encore foi en l’humanité. Evidemment, cela va sans dire : c’est une marque française, Montargoise par dessus le marché, dont les produits sont tous fabriqués à Montargis, avec des ingrédients à 95% français. Photo ci-contre : Umai-Natural.fr
Les savons de Joya : Des produits pour la douche, l’hygiène, les soins du corps.
C’est une marque que je n’ai pas encore testée mais dont j’entends le plus grand bien partout et surtout provenant d’un ami que j’estime beaucoup. On peut lire ceci en bas du site (voir en dessous). Vous pouvez trouver des savons avec lesquels laver votre corps, des shampooings solides variés selon votre type de cheveux, avec ou sans huiles essentielles, des baumes pour le corps, des sérums, des déodorants… Les savons ont juste un petit carton autour d’eux, les baumes sont dans des boites en métal, les sérums des petites bouteilles en verre. Tout est réutilisable.
Continuer les gestes écolos
J’ai déjà glissé certains savons pour le corps dans mes favoris, pour les commander dès qu’ils seront à nouveau disponibles. Quand je pense que lorsque j’étais plus jeune, je ne jurais que par les parfums des gels douche Ushuaia Nature : coco et grenade particulièrement. Du chemin a été parcouru depuis. Il m’arrivera encore d’acheter une fois de temps en temps un gel douche au Monoï chez Yves Rocher pour la madeleine de Proust qu’il représente et surtout parce que c’est une marque qui elle aussi fait de son mieux pour soutenir la biodiversité et s’inscrire dans une démarche plus éco-responsable, notamment au niveau des conditionnements de ses produits de soin (je ne parle pas de ceux de maquillage). Photo ci à droite : Propriété du site : LesSavonsdeJoya.com
Transformer les déchets plastiques qui s’échouent sur les côtes en textiles durables
Kokozenn : Des produits 100% recyclés, bio, pour assainir les plages et les océans
J’aime doublement cette marque. D’abord parce que c’est mon Eve qui me l’a fait découvrir, ensuite parce que c’est un couple Trébeurdinais qui en est à l’origine. C’est le sang, comme disent les jeunes dans le coup.
Valentin, ancien matelot de la Marine Nationale est parti du constat assez terrible que plus ça allait, plus des centaines de kilos de filet de pêche s’échouaient sur les côtes de sa Bretagne, sur ses plages. Lui et sa compagne Marion participèrent à des collectes de déchets, jusqu’à avoir des tonnes de fibre plastique de filets sur les bras, à ne plus savoir quoi en faire. Donc, ils en ont fait des bracelets. Des machines de l’espace avec des matériaux récupérés à droite à gauche, beaucoup de courage, d’huile de coude et de persévérance ont suffi à frapper le médaillon au Kokozenn (palmier en breton) et à tisser la cordelette du bracelet. Ils se sont lancés, la fleur au fusil dans l’aventure compliquée mais non moins excitante de l’entreprenariat, ont créé des vêtements en coton bio avec des designs pêchus, des messages évocateurs.
Être acteur du changement
Mais ils ne sont pas arrêtés là et aujourd’hui, ils s’attaquent à une nouvelle montagne, un nouveau défi : Créer des produits 100% recyclés, beaucoup moins gourmands en eau, sans aucun PESTICIDE, en circuit court, à base de chutes de tissu de coton bio destinés à être détruits et de bouteilles plastiques. L’industrie du vêtement pourtant si polluante ici ne ferait aucune émission de CO2 et n’utiliserait aucun produit chimique.
Valentin et Marion sont deux coeurs de nacre et pour avoir eu la chance de visiter leur atelier de recyclage, de voir la passion qui les anime et les unit, ça ne donne qu’envie de marcher avec eux. J’oubliais : depuis la naissance de Kokozenn, Valentin et Marion reversent une partie de leurs bénéfices à la SurfRider Foundation et continuent d’envisager une part dans le prix de leurs futurs produits pour leur en faire don. La Surfrider Fondation est une de ces magnifiques initiatives qui restaure et nettoie les plages.
La campagne de financement participatif qu’ils ont lancé sur kisskissbankbank a eu un succès fulgurant auquel ils ne s’attendaient pas. Cet engouement est la preuve même que les consciences s’éveillent petit à petit, que chacun à son échelle a envie de faire la différence. Pourtant, il reste encore quelques jours pour donner ce que vous pouvez, les aider dans leur projet à voir encore plus grand. De nombreuses contreparties alléchantes finiront de vous convaincre sans doute. N’hésitez pas à cliquer sur le lien au-dessus pour jeter un oeil. 🙂
Réduire les massacres de cétacés, globicéphales, les surpêches en haute mer.
Biensûr, éternellement, je défendrai Sea Sheperd, développée par l’extraordinaire et très « Wanted » Paul Watson. L’âme de cet homme me touche particulièrement. Je le trouve extrêmement sensé, et son intelligence de la piraterie, de la guerre aux braconniers des océans me fend en deux. De nombreux gouvernements rêveraient de le voir mort, d’accrocher sa tête sur une pique et de regarder les corbeaux dévorer ses yeux. Il pointe des réalités du doigt, sans aucun égard pour le politiquement correct et ses méthodes peu orthodoxes ont la particularité d’attiser la colère. Toujours est-il qu’il n’a jamais blessé personne et que ses actions sont brillantes. Tant que possible, lui et ses volontaires autour du monde luttent activement pour la conservation des océans et ne survivent que GRÂCE aux dons. Contrairement à Greenpeace, les dons ne servent pas à agrandir les bureaux, mais à acheter du matériel, à réparer les bateaux, à acheter de la nourriture pour les volontaires qui partent en mission sauvetage sur les bateaux. Les produits dérivés disponibles à la vente sur le site de Sea Sheperd permettent biensûr de promouvoir l’image de Sea Sheperd et de la faire connaître massivement mais surtout à faire perdurer les chasses envers les pêcheurs illégaux et les massacres d’espèces marines.
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Réduction du plastique, je m’y suis mise à fond, même si de retour chez mes parents qui ne sont pas du tout là-dedans c’est beaucoup plus compliqué… il y a du plastique partout, ça saute à la tronche, c’est horrible x) Par contre je ne connaissais pas du tout Kokozenn ! Je vais aller faire un tour !
Je suis bien d’accord avec vous !
Merci beaucoup Ornella pour cet article très touchant. Je suis moi-même horrifié par tout ça. C’est une chance que des personnes aient le courage de se bouger en prenant des initiatives admirables.
Je ne connaissais pas les situes que tu as mentionnés, mais j’irai voir car ça m’a l’air très intéressant !.
J’ai testé le shampoing solide détox ! Il est parfait !!
Pourtant j’ai de gros problème d excès de sébum, je suis obligé de me laver les cheveux 3 fois par semaines avec un shampoing particulier. Alors que là je me les lave 2 fois par semaine (a cause des grosses séance de sport que je fais) quand je suis en OFF une fois suffit largement et ils sont plus beau !
De plus, je ne peux pas utiliser de savon solide car ça me déssèche la peau mais là rien de tout ça !
Essaye c’est adopter ! En plus il est pratique à utiliser.