Les signes astrologiques les plus mélancoliques

Un très beau programme professionnel

Depuis deux mois, je reçois des décharges d’endorphines et d’adrénaline assez puissantes. Je pars régulièrement en tournée. Je joue des spectacles, vis des émotions fortes (de complicité, d’amour, de trac, d’amitié) y compris au sein de ma vie privée. Toutes les boucles se bouclent, les cycles prennent fin pour que d’autres boucles et d’autres cycles s’installent. Le dernier week-end fût périlleux. Deux spectacles dans la même journée, quasi éveillée 24H d’affilée. La Pleine Lune en Bélier, formant un carré avec mon amas planétaire natal en Capricorne a fini de m’achever. Je rentre donc dans une courte nuit d’hiver. C’est l’un des nombreux noms que je donne au Blues, au Bad, à la Mélancolie, à la sidération mêlée de solitude qui m’envahissent après un marathon émotionnel. 

Ce panier percé d’émotions précède l’ultime morosité de l’after-paillettes

Mon article sur les Passions évoquait ma façon de m’enivrer de la vie, croyant être en toute possession de mes moyens jusqu’à m’apercevoir qu’elle m’avait sucé intégralement la moelle, en toute impunité. Je suis faite pour livrer des cargaisons de rires, des boites entières de larmes secouant le diaphragme, des guirlandes d’émerveillement. Quand la joie distribuée, le bonheur partagé s’en vont, et qu’on ouvre la porte de chez soi, il n’y a pas de sas de décompression. On est confronté à la vie la plus banale qui soit, où une mimique ne décrochera pas un rire de la part du mixeur posé sur le comptoir de la cuisine. Une vie où on a oublié d’étendre son linge, de vider son lave-vaisselle, de racheter du papier toilette. Plus que le silence pour seule compagnie. Pas le moindre bruit qui empêche de se souvenir, de replonger dans cette boucle du Temps, semblant si douce, parfois non, parfois douloureuse, mais que l’on vivait ensemble. Et c’était ça, le plus important. 

Ma mélancolie, j’en avais parlé juste là. C’était l’un de mes tous premiers billets sur DansLesHautesHerbes. Ma Mélancolie me vient de mon Ascendant Cancer, de mes aspects de carrés formés entre Pluton et la conjonction Lune/Soleil. Elle me vient de mes planètes dominantes Neptune, Lune,  de ma maison 8 dominante, à renouer la bile noire de mes maux, doutes, peurs, angoisses. Et pourtant, mon signe astro est le Verseau (signe d’air). L’eau n’est même pas mon élément majeur. Je suis d’une dualité Air/Terre. Tout cela pour dire, une fois n’est pas coutume, que l’on ne décide pas si l’on est un être mélancolique qu’en fonction de son signe solaire. Un natif du Sagittaire peut très bien être un grand mélancolique. Il faut voir les autres données du thème pour le confirmer ou l’infirmer.

Les signes astrologiques les plus mélancoliques

Sans plus de suspens, je vais en tout cas vous citer les signes les plus susceptibles de devoir composer avec la mélancolie. Evidemment, tous les signes sont susceptibles de vivre des épisodes mélancoliques (les exploits sportifs des Bélier, la légèreté de la eusse des Gémeaux, les voyages extraordinaires du Sagittaire) mais certains ont la mélancolie dans le sang, plus que d’autres. Et c’est ce que nous allons découvrir.

Le Taureau (son conservatisme le rend nostalgique de ce qu’il a perdu)

Je suppose que vous n’imaginiez pas le lire en premier. Je ne fais pas de classement croissant ou décroissant, mais je vais les citer dans l’ordre. Le Taureau avance, coûte que coûte. Il aime construire et ne se laisse pas abattre. Il n’a pas le temps de s’appesantir sur ce qui lui manque dans sa vie. Et pourtant, le chagrin le rattrape souvent et s’impose à lui. Il s’agite alors, dans des actions concrètes, de la dépense physique, un contact avec la nature pour laisser dégorger ses émotions : sa colère, son incompréhension, son sentiment d’injustice. Il travaille si dûr pour obtenir ce qu’il désire, que lorsque son objet de convoitise s’échappe, dans la discrétion comme toujours (pas question de déborder), il va se laisser gagner par la mélancolie de ce temps où il avait tout, tout ce qu’il n’a pas su/pu garder.

Le Cancer : De loin, le champion des champions

Le Cancer érige un culte à ses souvenirs. Sans doute parce qu’il ne peut plus les attraper, les savoir inaccessibles les rend d’autant plus savoureux. Le Cancer invoque avec délectation et nostalgie les moments qui l’ont animé afin de s’en émouvoir encore un peu. Cancer, voyageur du temps, a les yeux pétillants à l’évocation de ses tendres années, celles fraîches de liberté, d’insouciance. Il enjolive souvent sans s’en rendre compte. Il se défait bien volontiers des épisodes traumatiques, quand c’est possible. Toute tranche de bonheur est vécue avec amertume, dans l’expectative de la mélancolie qui la suit.

Capricorne : La mélancolie des actes manqués.

Le Capricorne est un être introverti, perfectionniste, qui peine à exprimer ses émotions et qui se retient souvent d’agir, de prendre des initiatives s’il n’est pas sûr que ses actions atteindront le but souhaité. Souvent frustré, il se mure dans le passé de ses brefs et rares moments de spontanéité. Il se plait à se rappeler, les fragments de vie où il a été maître de la situation, où il a pris les choses en main sans peur de prendre trop de place ou de voler celle de quelqu’un d’autre. Mais c’est aussi une douleur qu’il s’inflige, et qui lui rappelle son manque d’ouverture au monde ou d’aisance véritable avec les gens.

Les Poissons : Très marqués par les malheurs des autres.

Les Poissons sont bien souvent des hypersensibles, qui se flagellent pour tout, pour rien, qui se rendent responsables de tout ce qui ne va pas en ce monde. Pris, saisis par une compassion dépassant l’entendement, ils se laissent sans s’en rendre compte envahir par la tristesse et la mélancolie.

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