Qu’est-ce qu’un noeud karmique ?

Dans Karmique, il y a Karma. J’avais introduit la notion de Karma dans cet article. N’hésitez pas à le relire, pour l’avoir bien frais dans votre tête. 

Des noeuds pleins nos vies

Quand vous avez un noeud dans les cheveux, vous brossez délicatement votre chevelure pour le défaire. De même pour un noeud dans la chaîne d’un collier : à force de menues manipulations, vous parvenez à défaire le noeud. Enfin, si vous vous trouvez avec un noeud dans le dos, il faut masser, et/ou dispenser du magnétisme afin de détruire le noeud. 

C’est quoi un noeud karmique ?

Un noeud karmique est la résultante d’un blocage, ou d’une notion qui n’a pas été comprise, qui n’a pas été intégrée, provenant d’une ancienne vie. Il peut s’agir d’un événement qui se répète, encore et encore.

C’est l’aspect type de la nana qui vous raconte qu’elle ne tombe que sur des connards et qu’elle mérite pourtant mieux. Elle se morfond pensant que le problème vient des autres alors qu’il est à l’intérieur d’elle. En effet, se présentent à elle, des hommes qui lui sont certes inadaptés, sauf qu’elle les choisit à chaque fois, et que ça capote à chaque fois. Que doit-elle comprendre ? Certainement pas qu’elle n’est pas digne d’amour. Mais qu’elle doit s’éloigner des schémas habituels. Que si dès les premières minutes d’échange, elle retrouve les exactes caractéristiques que présentait son précédent compagnon avec qui ça n’a pas fonctionné, elle fait fausse route. Celui-ci est comme un test envoyé par l’Univers, pour vérifier si elle va commettre à nouveau la même erreur, où si elle va choisir de se préserver, de s’aimer suffisamment afin de se protéger de nouvelles souffrances. L’objectif est ici de valider une connaissance, s’assurer si elle est acquise ou non. C’est un examen de passage. Comme au permis : si vous n’arrivez pas à faire votre marche arrière, vous loupez votre permis. Et vous recommencerez l’examen.

Noeud Karmique ne signifie pas obligatoirement Dette Karmique.

Un noeud karmique ne constitue pas forcément une faute à réparer ou un problème à résoudre mais plutôt, quelque chose à finir, une boucle à boucler. Je sais, ça fait sans doute beaucoup de nouvelles notions à comprendre. Toutes assorties du mot “karmique” en plus. Une dette karmique, c’est le fait d’avoir à payer une sorte de tribu pour réparer une faute commise dans une autre vie. Je grossis le trait, mais peut-être qu’un ermite, paie de sa lourde solitude, pour toutes les personnes qu’il aura escroquées, trahies ou abusées dans une vie précédente. Le noeud karmique n’a pas cette dimension de “j’ai fait du mal, donc je dois endosser mes responsabilités”. La notion de balance et d’équilibre ne rentre pas en compte. La Dette Karmique vient rembourser la collectivité quand le Noeud Karmique sert à grandir “Soi”. Il s’agit plutôt pour son confort personnel et pour s’élever toujours un peu plus, d’accepter de rectifier le tir, de prendre du recul sur ses actions, de faire des choix conscients même s’ils sont aux antipodes de son comportement habituel. Car les situations qui se répètent ne sont pas anodines. Elles servent à livrer des messages. Pas besoin de lire le marc de café, juste analyser posément les circonstances qui semblent revenir.

Noeud Karmique ≠ Blessure Karmique

Il ne faut pas confondre non plus Noeud Karmique et Blessure Karmique. La blessure karmique est une douleur ou un problème de santé qui se manifeste, sans raison apparente, mais dont vous ne pouvez vous dépêtrer. Il arrive que des bébés naissent avec des marques de strangulation (et je ne parle pas du cordon ombilical autour du cou), ou des marques sur le corps comme des coups, des cicatrices de balles. Dans les pays occidentaux, c’est plus rare, car l’idée des vies antérieures est beaucoup moins répandue. Ca arrive plus souvent en Inde, ou au Népal, ou l’idée du Karma est intégrée à la culture. C’est logique : on observe des apparitions de la Vierge plus souvent dans les pays catholiques, que les pays musulmans. Ces bébés voient leurs marques disparaître avec le temps mais il arrive que ces « blessures », un peu comme de vieilles tendinites à des températures négatives, se réveillent soudainement. C’est l’âme qui envoie un signal, et qui demande un traitement. Certains guérisseurs sont habitués à ce genre de pathologies. Alors il retirent des lances invisibles coincés dans les organes de leurs patients, ils soignent le dos qui a été martyrisé par des coups de fouet, la tête explosé par un éclat d’obus, ou des phobies d’abandon ou de bruits de train.

Le cas de mon pendu.

J’avais un chéri qui ne supportait pas d’avoir une chaîne autour du cou. Le col roulé était la torture suprême, les écharpes aussi. Lui toucher le cou était source d’angoisse, de mal-être profond. Il en faisait des cauchemars la nuit. Dès qu’il montait en pression, il ne rougissait qu’au niveau du cou. Je lui ai dit qu’il a été pendu. Mon intuition avait parlé. Malheureusement, il n’était pas près à soigner cette blessure. Mais ça a complètement fait sens. Et de savoir, a quelque peu soulagé son mal-être.

Mon ami, l’assassin

Un de mes amis a lui aussi une histoire fascinante. Il était très mal à l’aise avec les enfants, qu’il ne pouvait regarder dans les yeux. Il n’a jamais vraiment compris pourquoi. Un jour, sur les conseils d’une amie, il va voir une guérisseuse, qui le garde 4H chez elle. Il ne lui parle pas de son relationnel bizarre avec les enfants. Elle lui raconte, entre autres, en étudiant ses blessures Karmiques, qu’un jour, accompagné de pillards et pillard lui-même, il a débarqué dans une maison et égorgé une enfant. La petite fille a soutenu son regard en se vidant de son sang et ça l’a complètement perturbé. Depuis, il n’a plus pu poser les yeux sur un enfant. Je répète que la guérisseuse n’avait pas connaissance de son problème. Elle a avancé une théorie selon ses perceptions de la souffrance qu’elle détectait en lui. Elle l’a libéré de cette blessure en tout cas. 

Certaines de nos phobies, de nos peurs inexplicables et de nos angoisses paraissant irraisonnées trouvent racine dans une existence dont nous n’avons plus souvenir. Les blessures et noeuds karmiques nous révèlent à nous-même. Très loins d’êtres des parties de plaisir, ils invitent à la réflexion, au travail sur soi. Ils apparaissent souvent comme des bombes, semblant sortir de nulle part. 

Le pire/le meilleur, c’est quand le noeud karmique est une personne.

On en vient à la partie la plus intéressante du sujet, selon moi. Je m’explique. Partez du principe que votre âme quitte votre corps, pour vivre autre chose puis décider de se réincarner dans le monde matériel, choisir de nouveaux parents (car oui, on choisit ses parents, je vous reparlerai prochainement), intégrer le foetus et être une nouvelle personne. 

Vous avez, dans vos incarnations précédentes connu des gens, que vous avez aimé vraiment très fort, que vous avez haï tout aussi fort. Il arrive qu’on décède avant de finir ce qu’on avait à boucler ou que par lâcheté (ou par libre-arbitre), on laisse les choses telles qu’elles sont, sans conclusion, sans au revoir, sans merci. Alors ces personnes que nous avons aimé, haï, nous reviennent. Elles se représentent à nous (le “nous”  d’une nouvelle incarnation ; me suivez-vous ?).

Le Noeud Karmique : cette sensation d’Evidence dans les rencontres.

Parfois, vous rencontrez quelqu’un et sans même que cette personne ait ouvert la bouche, vous vous découvrez remplie d’une aversion profonde pour elle. Elle n’a rien fait, rien dit, mais sa présence est intolérable. Ce sentiment est complètement irrationnel. Ne cherchez plus : C’est quelqu’un que vous avez connu.

Parfois, vous rencontrez quelqu’un et en moins de 5 minutes, vous avez le sentiment de l’avoir toujours connu. C’est excessivement simple, ça coule comme de l’eau, c’est facile. C’est une EVIDENCE. L’évidence, c’est le mot qui caractérise le mieux, le Noeud Karmique (avec une personne). Les sentiments ne trichent pas, ils viennent avant même d’avoir pu se faire une opinion réelle. Ca vous tombe dessus comme un piano et vous ne pouvez pas vraiment lutter contre.

Mitch, I love you <3

C’est ce qui s’est passé quand j’ai rencontré mon guitariste. Tous les deux, nous avons eu ce même sentiment d’être familiers, de se connaitre depuis toujours. Et pourtant, il est australien, parle très mal le français. Mais ça a été l’évidence. J’ai eu la sensation de retrouver mon troisième frère. Lui, de découvrir sa deuxième soeur. Il le disait avec ses mots d’homme cartésien, moi avec la conviction intérieure que les mots sont la réalité.

J’ai pleins d’anecdotes du genre. De rencontres complètement évidentes et faciles. Et plus, je m’éveille, mieux j’arrive à les détecter. 

Retour sur le cas de mon pendu

J’ai dit bonjour pendant presque 3 ans à un type quand je passais devant son magasin parce que je lui trouvais quelque chose de magnifique -et que je suis polie, merci maman-. J’étais irrésistiblement attirée. Mais pas du tout dans l’urgence d’en faire quelque chose. Je sentais que ce n’était pas le moment. Lui, ne me voyait pas. Il avait le nez dans beaucoup de problèmes de coeur. Quand un autre commerçant, nous a ordonné de nous rencontrer, sous prétexte que nous étions deux personnes formidables, nous avons fini par nous voir, 6 mois après. Lui venait de se séparer d’une personne très toxique. Et il ne s’attendait pas à rencontrer qui que ce soit de si tôt.  Nous avons eu la joie et le sentiment commun de se re-trouver. De s’être toujours connus. Et d’avoir toujours attendu ce moment. Nous avons grandi, appris ensemble, bouclé la boucle, et sommes partis mener notre vie avec l’assurance de l’amour et du respect mutuel qui couleraient dans nos veines à tous les deux. J’ai appris bien plus tard, qu’avant de me connaître il me croyait inaccessible, mais qu’il avait cette même attirance indescriptible.

Maman, épuisée aux champs.

Un jour, j’ai fait une régression dans une vie antérieure. C’était une vie où ma mère actuelle était également ma mère à cette époque. Mais alors rien à voir. Peut-être 300 ans avant. Le souvenir auquel j’ai eu accès résonnait complètement avec une situation que je vivais dans le présent. J’ai compris pourquoi j’agissais alors ainsi. J’ai compris, senti dans mes tripes je dirais plutôt, toute la complicité qui nous relie ma mère et moi, depuis toujours. J’ai appris plus tard qu’en fait, elle et moi avons traversé de nombreuses vies, côte-à-côte, tantôt soeurs, tantôt mère/fille. Des âmes-soeurs oui. D’ailleurs, j’ai mis des semaines à me remettre de cette expérience si forte et tellement loin du rêve. Je sais que tu lis, bisous Nin-nin !

Evidence, âme-soeurs : savoir couper court, savoir fermer la porte ou bien l’ouvrir

L’évidence ne signifie pas forcément âme-soeur pour vivre éternellement amoureux et avoir beaucoup d’enfants (Bye-Bye, Perrault et Disney). Ne vous méprenez pas. L’évidence, c’est le sentiment que cette personne a énormément compté. Si elle est du sexe opposé, elle aurait pu être votre frère ou même votre soeur, votre mère. Mais comme nous avons notre cerveau reptilien qui nous incombe de nous reproduire fissa, pour pérenniser l’espèce, on peut confondre évidence et partenaire sexuel/de vie idéal. En clair, vivre une évidence, ne veut pas dire forcément que vous devez vous mettre en couple avec l’autre.

L’évidence est ce qu’elle est, mais elle n’évite pas le tumulte de certaines relations passionnelles ou destructrices. Le noeud Karmique fait que l’on se reconnaît. Pas que l’on s’aime avec des petits oiseaux et sans la moindre prise de becs (Blague : level UP). Le Noeud Karmique fait que l’on se reconnaît. Afin de terminer, de corriger, d’affiner, de partir, de laisser partir, de dire je t’aime, etc…

Pardon pour les 2000 mots. Si toutefois, vous avez eu le courage de lire jusqu’au bout, j’espère que ça aura été instructif et plaisant. Le sujet me passionne et je reviendrai dessus en d’autres occasions.

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