émotions sensibilité émotivitéJ’avais dit dans mon article  « Comment j’ai vaincu la boulimie » avoir traversé une phase très compliquée cet été. Les Superlunes furent responsables, les vilaines.

Avant de connaître l’action de ces Superlunes

Le 9 juin, je rendais visite à mon guérisseur. Il est un peu mon plombier, et débouche mes noeuds énergétiques, deux à trois fois par an. J’ai la fâcheuse tendance à absorber les angoisses et douleurs des uns et des autres sans avoir le temps de dire ouf (même si je travaille de plus en plus pour me protéger) et celles-là obstruent les pores -si on peut dire- de mes canaux énergétiques. J’ai alors des noeuds réels qui se forment dans mon dos et si l’on vient appuyer dessus, apparaissent de grandes décharges électriques qui résonnent de longues secondes, jusque dans mes bras. Vient ensuite une sensation de fatigue perpétuelle, d’envies de rien. Les bras m’en tombent pour tout et n’importe quoi. Même sortir au cinéma m’épuise d’avance. 

Un bain de vapeur dans ce cas n’est pas d’une grande utilité.

Cette année comme d’habitude, mon 3e oeil est trop ouvert, de même pour celui de la couronne et mon mental tourne à plein régime à en faire exploser des centrales nucléaires. Mes chakras coeur gorge, sacré sont encrassés. Mon guérisseur, que j’aime à surnommer Gandalf, a fait du très bon boulot. Mais le 18 juin, je lui ai envoyé ce message de détresse :

Il m’appela aussitôt et m’expliqua le trouble généralisé que traversait bon nombre de ses clients. Il me dit que j’en avais pour DEUX MOIS à endurer de grosses perturbations émotionnelles. La Lune faisait partie de mes planètes dominantes, je suis bien sensible à son mouvement. Mais je n’ai jamais vécu quelque chose de semblable. Je ne suis jamais trouvée à ce point au bout du rouleau, et si précipitamment. Gandalf m’envoya le lien de l’article qui explique tout. Honte à moi, je n’étais pas au courant qu’on allait traverser une triade de Superlunes. Tout s’éclaircit soudain à la lecture des symptômes susceptibles d’être expérimentés.

Les symptômes qui m’ont attaquée :

Sommeil perturbé, insomnies récurrentes (brusques et récurrentes en ce qui me concernent à 3H52). Irritabilité, sautes d’humeur, frustration, tristesse, accès de colère. ==> Oh oui. C’est malheureusement dans ma nature mais c’en fût excessivement accentué. Sensibilité aux bruits, à la lumière : Oui ! Les gens qui ne soulèvent par leurs chaises, leurs pieds, les gens qui font du bruit en mangeant. Les trains. L’éblouissement permanent pour la lumière…

Anxiété fréquente, sentiment de panique sans raison évidente. Crises irrationnelles de peur du futur. Réflexions trop intenses et obsession des petits détails. Crises de sanglots sans raison apparente. J’avais envie de passer du temps seule, d’une introspection. Ma fatigue était chronique ; être entourée d’autres personnes était épuisant (mais rien à voir avec ma RCH). Ma compassion et mon empathie étaient accrues. Sans oublier les envies suicidaires qui sortent de nulle part.

TROUVER UNE SOLUTION POUR FAIRE FACE À SA FRAGILITÉ

superlunes

J’étais tellement désemparée… Toutes mes angoisses et mes doutes de tous les jours que j’arrivais à apaiser quotidiennement, qui existaient d’habitude en sourdine, se sont tous retrouvés propulsés dans ma figure à pleine vitesse. Trop de sensibilité, d’émotivité. Je pleurais à table. J’ai pensé à une dépression.

Je ne me sentais pas les armes pour subir un tel état pendant trois mois. Je risquais d’exaspérer mon amoureux, l’éloigner de moi et surtout de basculer plus profond encore dans le désespoir. Donc j’ai choisi d’agir et vite. La facilité. Dans l’urgence d’être moins encombrée, moins malheureuse. J’ai vu mon médecin, lui ai expliqué mes symptômes et demandé des médicaments.

Anxiolytiques et antidépresseurs.

A y est. Ca m’a shootée. Les antidépresseurs me faisaient l’effet d’être tout à fait droguée : sueurs froides, vertiges, nausées, pupilles dilatées mais malgré ça j’étais soulagée. C’est comme si les médicaments m’avaient endormi le cerveau,  le coeur et la gorge. Le jour même de la première prise, j’étais incapable de pleurer. Mécaniquement, c’était impossible. Ca ne fonctionnait plus. Je n’avais plus de sensation de larmes au bord du précipice, de gorge nouée à m’en piquer les glandes lacrymales. Mes inquiétudes étaient balayées. Penser me coûtait trop d’énergie. Il y avait comme une chaîne et un cadenas autour de mes neurones. Défense d’entrer.

superlunes sensibilitéMes chakras étaient éteints. C’est à ce moment-là que j’ai compris comment les personnes dépendantes de ces molécules pour ne pas péter un plomb, sont coupées de leurs émotions. Elles deviennent des robots. Elles préfèrent inhiber leurs émotions que d’essayer de les comprendre. Et c’est un drame. Car tous ceux qui en utilisent ne sont pas suicidaires. Ils sont coupés de leurs champ énergétique. Ca m’a frappée de remarquer la puissance de ces médicaments. Je me suis promis que mon utilisation durerait le temps de me reposer et c’est tout.

Trois semaines dans le vide cérébral mais en paix.

J’en ai pris un peu moins de trois semaines. Même au plus petit dosage, ça ne cassait en deux et je dormais toute la journée par intermittences. J’ai eu la chance de recevoir une amie quelques jours, chez mon amoureux. Et je ne voulais pas dormir toute la journée alors j’ai arrêté. Et je n’ai pas repris. C’était à la mi-juillet. Ca n’a pas toujours été facile par la suite. J’étais régulièrement envahie de peurs et d’angoisses. Et de sensations d’être seule au monde.

Mais chaque fois que je me retrouvais en pleine nature : dans une rivière, en forêt ou dans la mer, tout allait mieux. J’étais absolument à ma place. J’ai continué à être irritable et à me vexer plus facilement que d’ordinaire, à être à fleur de peau mais plus le temps passait, plus l’effet dévastateur s’étiolait.

superflue émotivité irritabilitéLa délivrance : La superflue du 11 août

Le 11 août a marqué la fin du portail énergétique. Je me suis sentie dès lors moins engluée, moins prisonnière et seule. Un poids s’est échappé. J’avais de l’énergie. Et puis, je suis rentrée à mon appartement, j’ai fait une purification par la sauge dans tout l’espace. J’en ai senti les effets 2 jours après. J’avais bien plus d’énergie et de motivation, de coeur à l’ouvrage, de jus, plus de joie de vivre, plus de souplesse aussi. Je me réveillais plus tôt le matin entre 6H et 7h, une petite sieste revigorante de 30 à 45 minutes l’après-midi et je me couchais avec les poules vers 21H. Sommeil à 22H ou 22H30. Et je dormais bien. J’étais moins à fleur de peau. Tout ça sans médicaments, sans psy. Pas besoin.

Et maintenant, que se passe-t-il ?

Le Cycle s’est terminé. Un autre démarre et c’est de très bonne augure. D’ailleurs, le mois de septembre s’avère exceptionnellement bon, en ce qui me concerne. 

Cette triade de superlunes eût l’effet sur moi d’un fouet remuant une vase bien collée au fond d’un fleuve. Maintenant que tout a été remué comme il faut, j’ai pu faire le tri entre les bons et les mauvais sédiments. Je suis plus assidue avec les purifications régulières de mon chez-moi ainsi que les rituels de protection face aux troubles invasifs du monde extérieur et des succubes qui vous aspirent jusqu’à la moelle.

J’espère que tout ceux qui ont mal vécu cette période s’en sont bien sortis et que tous les autres, comme ma Rozie, pour qui ça a été une période faste de grâce, que ça continue de porter ses fruits.

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15 réponses

  1. Je suis attristée de te savoir si mal cet été bien que j’avais déjà perçu les signes de ta fatigue émotionnelle Contente que tu te sentes mieux et que septembre te tente les bras J’ai toujours dit que c’était un bon mois 😉 En tout cas je partage ton avis sur les médicaments Pour en avoir pris longtemps je mesure aujourd’hui combien ils m’ont coupée de tout mais surtout de moi Belle journée à toi miss

    1. En effet, ça coupe de soi, comme tu dis. C’est une vraie merde. Mais on ne se rend pas vraiment compte de l’impact sans en avoir jamais pris. J’ai déjà vu des gens abrutis par les médicaments, et je ne l’avais jamais vécu de l’intérieur.

  2. Contente que tu ailles mieux aujourd’hui ! Mon formateur nous parlait sans cesse des mouvements de vagues dans la vie : un jour au creu, un jour au sommet … il faut simplement suivre le mouvement 🙂
    J’ai personnellement perçu ces super lunes. Cela dit elles ne m’ont pas vraiment perturbée. Je les ai plutôt remarqué et étudié auprès de ma clientèle … 2019 est de toute façon une grosse année de changement en général … !

  3. L’été aura été difficile et douloureux.
    On va dire que j’ai senti ça un peu mais à des degrés moindres. C’était plutôt par vague. Donc entre chacune j’ai pu reprendre mes esprits et des forces.
    Je suis toutefois heureuse que tu ai pu arrêter les médicaments – à long terme ils font de sacrés dégâts Ornella.

  4. Je suis rassurée de voir que tu vas mieux, l’été a émotionnellement difficile pour pas mal de personnes (moi aussi, je pétais un câble pour rien).
    Dans ce genre de cas, j’essaie de m’ancrer pour éviter que mon mental parte à l’ouest sans jamais revenir et pour calmer mes émotions.
    Je demande souvent la protection de l’Archange Mikaël pour me protéger des énergies des autres. 😉

    Je t’envoie de belles ondes! <3

    1. Oui c’est ça, péter un câble pour rien.
      Ta façon de te protéger est top, en revanche, je n’aime pas les entités qui obéissent à une religion. Donc je préfère utiliser un autre biais. 🙂

  5. Incroyable Ornella ! Tu viens de décrire beaucoup des phénomènes qui m’ont impactée cet été ! Pétage de plombs, envie de rien, remise en question d’à peu près tout les fondamentaux de ma vie, insomnies terribles. Ah que je suis soulagée d’y trouver une explication parce que, évidemment je me mettais tout sur le dos. Mon mari aussi a ressenti l’influence des lunes, indépendamment de mes réactions à moi, lui traversant des moments de panique et perdant totalement pied… Terrifiant l’influence de la lune oui. Mille mercis Ornella de ce précieux partage , j’adore te lire !

    1. Je suis ravie que tu trouves enfin une explication à ces troubles, j’aimerais beaucoup que cette révélation soit accessible à plus de gens. Mais certains sceptiques n’y verraient que foutaises et fantasmes, malheureusement !

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